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Le blog de Rachel Ameyo Gnagniko
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8 mars 2011

Guantánamo et l’industrie des fleurs : des droits de l’homme à la protection de l’environnement

Pour la 9ème année, le Festival International du Film des Droits de l’Homme fait escale à Paris. Du 8 au 15 mars 2011 c’est au cinéma Nouveau Latina dans le 4ème arrondissement, que le FIFDH propose sa sélection de films documentaires.

Le Festival International du Film des Droits de l’Homme propose tous les ans à Paris, une semaine de débat entre réalisateurs, acteurs du monde associatif et grand public. Les projections permettent ainsi d’alimenter les débats et d’offrir une scène aux réalisateurs qui traitent des questions prégnantes que sont les droits politiques et civiques, mais aussi les atteintes aux droits économiques, sociaux et culturels. Malgré l’évolution de la place de la protection de l’environnement ces dernières années, c’est néanmoins avec surprise qu’on découvre que l’environnement tient une place à part entière dans ce Festival consacré aux droits de l’Homme.

« Vous n’aimez pas la vérité : 4 jours à Guantánamo »

Au total, ce sont 24 films sélectionnés pour l’occasion qui porteront cette année les valeurs des Droits de l’Homme pour cet évènement.

Le film « Vous n’aimez pas la vérité : 4 jours à Guantánamo » ouvrira le festival le 8 mars à 20h. Ce film de Luc Côté et Patricio Henriquez, puise sa matière dans les enregistrements d’une caméra de surveillance de la prison de Guantánamo. Le spectateur est ainsi amené à découvrir la réalité de 4 jours d’interrogatoires, subis par un enfant, détenu, dans la prison tristement célèbre de Guantánamo.

Le festival accueillera également une exposition de photographies de Patrick Delapierre autour des enfants. Ce photographe a choisi de rendre hommage au travail des « médiateurs de la mémoire », qui accompagnent les orphelins dans la quête de leur histoire. Ces photographies invitent le public à partager le parcours de ces orphelins dans la construction de leur « boîte de la mémoire ». Ces boîtes, bien plus qu’un symbole contiennent l’histoire, souvenirs, objets, photographies…, de parents morts du sida.

Concernant l’environnement, on pourra découvrir le documentaire de Ton van Zantvoort « Un business florissant » qui sera présenté en avant première au cours du Festival. A travers la découverte de la face cachée de l’industrie des fleurs, ce documentaire met en évidence les excès de la mondialisation et sa capacité destructrice d’un point de vue environnemental, mais aussi humain.

Même si au départ, on peut s’interroger sur la place de l’environnement dans ce festival, il semble que ce film soit en mesure de lever les doutes de quelques écolo-septiques persistants !

Au total, ce sont 24 films sélectionnés pour l’occasion qui porteront cette année les valeurs des Droits de l’Homme pour ce festival capital.

Quoi qu’il en soit, en ces temps mouvementés pour les droits de l’homme dans le monde, cet évènement représente bien plus qu’un bon plan, ou une sortie branchée. Il s’agit là d’une invitation à échapper un instant à notre quotidien et à offrir un regard bienveillant à ces artistes engagés dans les « combats de ce monde ».

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